ca sent le bruler par ici....

"Melwyn était sortie du labyrinthe, ne lui demander pas comment, elle ne le savait pas elle même...elle s'approcha d'une construction qui avait une drôle de forme, tellement bizarre qu'on ne savait pas la décrire...

Elle allait s'avancer encore un peu quand soudain....Dong Dong des milliers de milliards de mille sabord d'horloges se mirent à sonner, c'était un vacarme à rendre muet un sourd..."

C'est étrange par ici, que faire laisser la maison brûler et partir ou regarder la maison brûler d'ailleur est-ce une maison? je me demande qui pourrai y vivre?
Et puis c'est quoi ce bruit,j'espère que ca va bientôt s'arrêter...
Bon j"appelle:

-Ou ou il y a quelqu'un ?? au feu!!!!

"Melwyn allait partir, après tout elle avait attendu assez longtemps devant cette chose, et personne ne lui avait répondu, de plus c'est en restant statique très longtemps que l'on se fait reppérer et le temps c'est de l'argent...lorsqu'elle entendit, ou cru entendre:"

-Je suis là, à l'aide!!

Hum...que faire, soit il y a vraiment quelqu'un qui a besoin d'aide dans cette maison, soit ce n'est que mon imagination qui me joue des tours en me fesant croire qu'il y a quelqu'un alors qu'il n'y a personne, ou alors il y a personne dans cette maison c'est à dire que cette personne s'appelle personne...toujours est-il que je ne sais pas quoi faire...essayer d'entrer et aider, au risque que tout s'écrase sur moi et cette hypotétique personne...chercher quelqu'un pour qu'il prenne le risque à ma place, ou alors m'en aller...

Vite Melwyn, décide toi, ca commence à sentir le barbecue, et j'ai faim!!
-Où êtes vous?
"La jeune femme se sentit tout de suite un peu idiote d'avoir posé la question puisqu'elle savait déjà la réponse, là...elle s'avanca vers la fumée en s'aidant de son baton pour ne pas trébucher...tout à coup le baton toucha quelque chose, ou quelqu'un?? "

(désolée double post...)

Zut j'ai touché quelqu'un, c'est un lapin, il est coincé entre des horloges...Il faut que je le sorte de là très vite avant que tout ne s'écroule! Bon que prendre pour bouger les horloges?

"Melwyn se saisit de son baton et repoussa les horloges sans ménagement, elle fallit même en casser une, mais de toute façon puisque la maison brûlait peu importait...Elle prit ensuite le lapin par la taille et le traina à l'extérieur de la maison, à l'abri sous un arbre, ce faisant elle ne remarqua pas tout de suite la montre à gousset qui était tombée de la poche du lapin et était réstée dans les décombres..."

-Ce que tu es lourd toi!! tu devrais faire un régime, moins de carottes et plus de sport!!


Je regardai attentivement la chose que j'avais extraite des ruines de la maison, il s'agissait d'un lapin gris, en tout cas c'est la couleur qu'il avait maintenant...Il paraissait évanouit, je tentais alors de le ranimer en lui tapotant les joues

-Reveille toi, réveille toi!! Je ne vais pas te faire de bouche à bouche si c'est ce que tu espère !!

Je regardais le lapin gris, qui venait de se reveiller...
-On ne ce seraient pas déja vue ? ... MAIS ON BRULE LA !! FAITES MOI SORTIR !!

bon apparament il délirait totalement, puisque nous étions déjà sorti, quoique un peu prés de la maison...je sentais la chaleur des flammes sur mon dos...bon alors on va d'abord essayer d'éteindre ce feux et on s'occupera du malade après...

"Melwyn leva son baton vers le ciel, aussitôt des petits oiseaux s'y posèrent pour le picorer, il est vrai que ce baton avait un gout de pain d'épice très sucré...elle leur murmura quelque chose et les oiseaux disparurent...pour revenir quelques minutes plus tard portant une grande feuille pleine d'eau qu'ils déversèrent sur la maison, en éclaboussant Melwyn et le lapin au passage..."

Bon maintenant on passe au lapin...
-Enchanté, moi c'est Melwyn, je pense également que l'on peut s'être rencontré,mais je n'en suis pas sure, des lapins gris c'est tellement courant..
J'avais dit cela en lui tendant la main, pour l'aider à se relever, et en souriant...

-Au fait vous n'auriez pas vu une corbeille?

zut, il s'est encore évanoui...c'est une petite nature ce lapin...et puis moi je le vois gris comme mes yeux qui commencent à s'assombrir sous l'effet de la colère...

bon aux grands mots les grands remèdes...nous allons voir de quelle couleur tu es!

"Melwyn s'engoufre dans la maison qui ne brûle plus mais fume beaucoup, or fumer c'est pas bien, elle zig-zag entre les horloges renversées et trébuche sur quelque chose qu'elle ramasse et met dans sa poche sans regarder, il s'agit d'une montre à gousset..."

Bon il doit bien y avoir un seau par ici, tient une horloge en forme de seau ou un seau en forme d'horloge, peu importe, il y a un lapin qui attend dehors...Je prends le seau et le remplis d'eau et enfin ressortit de la maison, mon chapeau était légèrement roussi sur les bords tout comme mon baton qui était recouvert de suie...

Je jettais l'eau sur le lapin..

-AH oui vous être blanc, enchanté monsieurs blanc maintenant il faut se reveiller!! Vous avez mal quelque part??

Je palpais le lapin, en croisant les doigts pour qu'il ne s'agisse pas d'un fou furieux qui se réveille alors que je le palpe, je ne veux pas me battre pour l'instant...bon il y une côte de froissée, avec un petit cataplasme de feuille de fleur de lys, du repos et une tisane de carotte cela ira...

Je n'avais pas dormis depuis des jours, (je ne dors que d'un oeil, et mes nuits sont généralement très courtes car mes ennemis ne sont jamais loins...) et la fumée que j'avais avalé en allant chercher monsieur blanc me faisait tousser..

je fus prise d'une quinte de toux
-Tousse, tousse, allez monsieur blanc reveillez vous! parce que là je ne peux rien faire pour vous aider...

"Je venais de me réveiller encore sous le choc de ces quelques évènements, la destruction de ma collection d'horloge, l'incendie de ma maison, mon potager en cendre ..."

J'étais anéantie ...

-Oh, bonjour Melwyn, merci de m'avoir sortit de la mais nous devons dépêcher si nous voulons encore sauver les maisons voisines !

Je me leva d'un coup prêt a aider et a éteindre l'incendie !

Le lapin, venait de se reveiller, il n'avait vraiment pas l'air en forme...en forme de quoi d'ailleurs? de carotte, de cercle...bon ce n'est pas le moment de réfléchir à cela..

-Oh, bonjour Melwyn, merci de m'avoir sortit de la mais nous devons dépêcher si nous voulons encore sauver les maisons voisines !

Je regardais aux alentours, il n'y avait pas grand chose, mais bon il fallait quand même empécher le feu de progresser...

-Tu es sur que ca va blanc? parce que tu es tout pâle, tu ne veux pas que l'on te soigne d'abord? sinon pour éteindre le feux il faudrait de l'eau, mais comment la transporter jusqu'ici? on pourrait demander des chapeaux au chapelier sauf que cela fait bien longtemps qu'il n'est pas venu ici...

Je réfléchis un moment...puis je regardais le lapin, il avait vraiment l'air désemparé, ses oreilles d'habitude droites tombaient sur ses épaules et il se tenait légerement vouté, sa redingotte avait quelque peu perdue de sa superbe, elle avait des trous et sentait le brulé, il avait l'air perdu dans ses pensées...

Ou alors on pourrait mener le feu jusqu'à l'eau? qu'en pense-tu?

Il semblait bien que le Chapelier avait semé la reine de cœur. En effet, elle ne se trouvait pas à ses côtés alors qu'il marchait. Bien évidemment, il ne lui était pas venu à l'idée de se retourner. Son instinct, dû au métier qu'il exerçait depuis toujours sans doute, ou bien même avant... Pourquoi dire "toujours" lorsqu'on fait référence au passé? Enfin...
Son instinct de chapelier l'avait amené près d'un énorme feu de joie, ou du moins ce qu'il paraissait en être. Il y avait un énorme tunnel de fumée. Oui, oui, comme ce tunnel peut-être creusé par le lapin blanc et qui montait vers le ciel, ou au-delà.

Bref, il avait donc semblé au chapelier qu'on l'appelait. Cela étant sans doute une invitation à boire le thé, il s'était précipité dans cette direction. Tant pis pour Fleur de lys qui d'ailleurs n'était même pas au courant qu'elle était invitée à prendre une tasse de porcelaine gravée en compagnie de la reine. Et après tout, peut-être que ces nouveaux futur convives avaient aperçu un chat auquel il pourrait prendre sa langue.

Soudain, il vit deux choses qui bougeaient. Une masse blanche affalée sur le sol et une autre sombre et un peu tordue qui s'affairait autour de la carpette. Le Chapelier, fier de cette description, s'approcha avec un grand sourire. Peut-être même avaient-ils des tasses de collection?

Le lapin blanc semblait encore sous le choc de la disparition...et il ne répondait plus à Melwyn...

Je n'aiabsolufactoryment aucune idée de comment éteindre ce feux...et le lapin ou plutôt ce qui reste du lapin ne m'aide pas beaucoup...que faire, éloigner le lapin avant qu'il ne se précipite dans sa maison (ou ce qu'il en reste...) et ne fasse un géant barbecue ce qui ne serait pas mal car j'ai faim, ou alors essayer d'éteindre le feu...

Le yeux de Melwyn, devenu gris suite à la perplexité, allaient alternativement du lapin au feu...elle ne voulait pas perdre le lapin des yeux de peur qu'il ne s'en aille, dans son état ce n'était pas prudent...son regard fut soudain attiré comme un papillon est attiré par la flamme d'une bougie, par un magnifique chapeau...hélas, il y avait quelqu'un en dessous de ce chapeau, une personne qui s'approchait en souriant, mais melwyn ne souriant jamais ou seulement en de très rares occasion, ne savait déterminer s'il s'agissait d'une bonne ou d'une mauvaise chose...

Hum...j'échangerais bien mon chapeau contre le sien...sur moi il aurait nettement plus de classe! Cependant ce n'est pas le temps de parler chapeau...même si le temps semble s'être bloqué en même temps que le lapin...j'ai autre chose de plus urgent sur le feu...


-Bonjour, monsieur?? Vous avez besoin d'aide?

Alors que Fleur commençait à peine de faire visiter Wonderland à Lola, elle aperçut de la fumée qui émanait de... bonne question. D'où pouvait donc bien émaner toute cette fumée? Peut-être les loups végétariens avaient-ils commencé à faire griller leur récolte de haricots de la saison? Ou peut-être que les loups carnivores faisaient un barbecue de lapin... de lapin? Mais oui, il semblait bien que c'était le lieu d'habitation du lapin blanc qui fumait! C'était d'ailleurs là où Lola souhaitait se rendre, se souvint Fleur.

-Nous devrions y aller, il est sans doute si occupé à réparer des horloges que son cerveau, et surtout ses poils, commencent à surchauffer. A moins qu'il n'ait demandé à un forgeron de lui fabriquer de nouveaux pièges? Quoi qu'il en soit, il serait judicieux de nous rendre en son humble demeure. Oui, le lapin côtoie la reine de temps à autres, nous nous devons donc de parler étrangement.

Sur ce, Fleur se mit en route, bientôt suivie d'une jeune fille qui semblait nouvelle en ce monde fantastique. C'était Lola.

Melwyn ne savait pas trop si elle devait fuir, combattre ou tenter de discuter avec ces personnes qui arrivaient de plus en plus nombreuses au terrier du lapin blanc...Dans Wonderland, il n'y avait que lui en qui elle avait confiance, une confiance somme toute limitée, elle ne lui demanderait jamais l'heure qu'il est ou encore de faire cuire des carottes car le risque est trop grand qu'il mange les carottes...De plus Melwyn ne souriait jamais, où lors de très rares occasions, aussi les sourires de cette jeune fille et du chapeau avec une chose en dessous la déstabilisaient... et que dire de la chose qui accompagne la jeune fille...

Bon, une chose est sûre, je ne peut pas laisser le lapin seul, imagnons que ces êtres soient des tyrans psychopates assoiffés de sang ou de je ne sais quoi...Mais pourquoi donc crie-t-elle? Peut-être est-ce ça manière de dire bonjours, dans ce cas je devrais faire la même chose, ou alors peut-être est-ce une manière de reveiller le lapin...

Melwyn ne fit rien de tout cela..elle se contenta de rester près du lapin, comme un garde du corps, en silence, ses yeux devenus noirs balayants les nouveaux venus...

Alors que Fleur se dirigeait vers la maison du lapin blanc, Lola sur ses racines, elle aperçut un homme à grand chapeau qui se rendait apparemment au même endroit qu'elles. Il arborait un grand sourire -un arbre à sourire lui poussait donc dans la bouche? Peut-être une infusion de son invention- et ne semblait pas les avoir aperçues. Fleur bifurqua légèrement alors que leurs chemins allaient se croiser afin de l'éviter, mais Lola le heurta de plein fouet. Le chapeau tomba, et Fleur reconnut enfin le chapelier. Cela faisait bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vu! Mais cela n'avait aucune importance pour le moment. Car sa petite protégée, comprenez Lola, était tombée sur le sol. Pour le chapelier, ce n'était pas bien grave car il était habitué à infuser à même le sol pour respecter l'habitat des plantes.

Alors que Fleur esquissait un mouvement d'aide vers Lola, un jeune femme -encore une humaine?- s'approcha légèrement. Décidément, les humaines affluaient à Wonderland en ce moment. Évidemment que le lapin blanc était surmené, c'est lui qui les amenait tous. Ou plutôt toutes, puisqu'il n'amenait que des jeunes filles, allez savoir pourquoi.

Bref, alors que fleur se perdait encore dans ses pensées, qui étaient un vrai labyrinthe psychédélique, Lola leva la tête vers l'humaine -ou du moins ce qu'elle semblait être-, et poussa un cri. Assez strident, il faut dire. De peur ou de joie, Fleur ne savait pas trop mais penchait sur la seconde proposition. Ce qui signifierait que Lola était heureuse de voir une humaine, et donc qu'elle finirait sans doute par l'abandonner. Mais Fleur se força à être heureuse pour elle. Après tout, c'est ce que devaient faire les amis, non?

La Reine de Cœur ne savait pas où se rendre pour paraître la plus digne possible même en s'étant perdue dans son propre royaume. Elle avait en effet perdu le chapelier depuis quelques temps, bien qu'elle ne sache pas compter les temps ni à quoi même ils ressemblaient. Mais perdre le chapelier de vue était plus problématique que de perdre du temps. Car si elle était de nouveau seule, elle recommencerai sans doute à s'ennuyer royalement, comme elle en avait la fâcheuse habitude depuis quelques temps (encore eux!).

Soudain, elle aperçut dans le ciel une colonne de fumée allant du blanc immaculé au grisâtre d'une vieille gomme usagée.

- Il doit sans doute y avoir quelqu'un qui pourra me renseigner, pensa la Reine. Après tout, je suis la reine, j'ai tous les droits, et si l'auteur de cette fumée ne veut pas me répondre, je le décapiterai, et ce sera classé comme étant chose faite.

Sur ce, elle se rendit vers une sorte d'habitation étrange, qui émettait un effrayant - à moins que ce ne soit son imagination? - tictac désaccordé. La maison du lapin blanc. Elle n'était donc pas perdue! Elle accéléra le pas, et se retrouva face à un étrange tableau. D'un côté, Fleur de Lys et une petite humaine, de l'autre le Chapelier Toqué, qu'elle avait enfin retrouvé. Et les tableaux wonderlandiens ayant bien entendu trois côtés, ce dernier comprenait une autre humaine. En toile de fond gisait le lapin blanc devenu à moitié gris - il semblait avoir été aspergé - et sa maison à moitié carbonisé. Qui a dit que le lapin blanc ne faisait rien à moitié? C'était plutôt tout le contraire, en ce moment.

Alors que le Chapelier tentait d'apercevoir à travers l'écran de fumée quelque service à thé intact à travers la fenêtre de la maison du lapin blanc, une petite fille, ou une adolescente peut-être, fonça sur lui. A moins que ce ne soit lui qui fonça sur elle? Peu importe, le fait fut que chacun tamponna l'autre et tous deux tombèrent sur le sol. Dieu qu'il était confortable! Moelleux comme un fauteuil, frais grâce à la rosée encore présente sur les touffes d'herbe d'une belle couleur vert. Le Chapelier n'avait aucune envie de se relever, être assis là était bien plus agréable d'être installé debout, il n'y avait en effet aucune raison que ses pieds soient les seuls à profiter de ce contact douillet.
La jeune fille bredouilla quelque chose d'incompréhensible avant de se relever. Peut-être n'aimait-elle pas ce sol? Elle n'était peut-être pas d'ici, ils ne parlaient peut-être pas la même langue.
Toujours est-il qu'elle eut la gentillesse de ramasser son chapeau.

-C’est à vous, n’est-ce pas ? Je suis vraiment désolée, je ne vous avais pas vu.

Elle avait un sourire tout aussi frais que la rosée, pensa le Chapelier. Ce sourire serait sans doute délicieux s'il était infusé. Mais le Chapelier avait assez rêvassé, il était temps de se relever, ce qu'il fit avant de reprendre son cher couvre-chef. Tout en le reposant sur sa tête, il répondit à la fillette.

-C'est bien à moi, je vous remercie grandement! Oh, et ne vous excusez surtout pas, c'est aussi ma faute, je ne regardais pas où mes pieds se rendaient. Au fait, je suis un chapelier, on me surnomme le Chapelier Toqué. Tant est si bien que je ne sais plus mon vrai nom. Enfin, ce n'est pas bien grave. Et, vous êtes?

Tout en parlant, il avait aperçu Fleur de Lys et, soulagé de la trouver enfin, la salua d'une courte révérence. Au moins, son cou ne serait pas sectionné!

-C'est bien à moi, je vous remercie grandement! Oh, et ne vous excusez surtout pas, c'est aussi ma faute, je ne regardais pas où mes pieds se rendaient. Au fait, je suis un chapelier, on me surnomme le Chapelier Toqué. Tant est si bien que je ne sais plus mon vrai nom. Enfin, ce n'est pas bien grave. Et, vous êtes?

Lola regarda le chapelier dans ses yeux. Il était vraiment étrange ! Et bavard. Mais il semblait très amusent ! Lola se perdit dans ses pensées, en pensant qu’il serait agréable de passé une après-midi avec lui, en compagnie de sa folle présence…
La jeune fille regarda ensuite l’humaine. Elle était tellement jolie ! Elle aussi, elle aimerait faire sa connaissance ! Elle aurait une amie humaine dans ce monde merveilleux. Comment était-elle arrivée ici ?

Lola remarqua alors l’air un peu triste de Fleur. Qu’avait-elle ? Elle se mit près d’elle, et lui demanda :

-Qui a-t-il Fleur ?

Oui, qu’avait-elle ? Serait-ce la présence de quelqu’un qui l’ennuyait ? La nouvelle amie qu’elle se ferait ? Peut-être avait-elle peur qu’elle l’oublie.
Fleur devait être stupide dans ce cas. Jamais Lola ne la laisserait tomber. Car Fleur restait sa meilleure amie. Celle à qui elle confierait tous ses secrets. Celle qui la soutiendrait autant que Lola la soutiendrait. Celle qui comptait le plus au monde pour elle.
Jamais elle ne pourrait oublié Fleur. Jamais.


Dsl j'étais pas super inspirée. Et puis je suis crevée...T.T

Lola avait ramassé le chapeau du chapelier, qui avait accepté son retour avec joie. Lola était belle, le chapelier était beau, et cette humaine était jolie aussi. Oh, bien sûr, Fleur était superbe également, mais elle n'avait pas cette gentillesse gratuite qu'ils avaient ou semblaient avoir tous les quatre. Elle était hautaine et égocentrique, chose qu'elle ne supportait pas chez les autres. Et eux, surtout Lola, comment faisaient-ils pour la supporter? Elle avait souvent pris le thé avec le chapelier, elle était plutôt proche de la reine de cœur, et était amie avec Lola. Celle-ci la considérait même comme sa meilleure amie. Meilleure... autrefois, ce seul mot aurait rendu Fleur très heureuse. Aujourd'hui, c'était devenu douloureux. Oh, bien sûr, elle adorait Lola, mais pour la première fois elle ne s'en sentait pas digne.
Un jour viendrait sans doute où même Lola ne voudrait plus d'elle et de son caractère détestable. Fleur le savait, mais à quoi cela sert-il de le savoir si l'on ne peut y remédier? Voir Lola si heureuse en voyant une autre humaine l'avait un peu attristée.

Oui... un jour viendra où l'on m'abandonnera à nouveau. Comme l'a fait ma rivière... Comme l'ont fait Luna et Elliot, que j'avais rencontré en chute libre... Après tout, je suis certainement la seule fleur parlante de tout Wonderland, je n'ai pas de semblables... je suis unique, mais cela signifie aussi que je suis seule.

-Qui a-t-il Fleur ?

Lola s'était rapprochée d'elle. Fleur sourit: quelle idiote! Comment pouvait-elle douter ainsi? C'était absurde.

-Ce n'est rien, j'ai juste eu un petit malaise, je ne suis pas en très bons termes avec le feu et la fumée. Mais ca va passer, ne t'en fais pas. Il vaudrait peut-être mieux aider le lapin blanc, tu voulais le voir il me semble?

Sur ce, Fleur s'avança vers le rongeur, toujours étendu par terre et à moitié recouvert de cendres.

Bon, ce n'est pas que je m'ennuie mais il commence a y avoir beaucoup de monde par ici, et le problème c'est que je ne connais aucun d'entre eux...Par conséquent je ne sais pas si ce sont des amis du lapin blanc, ou s'ils veulent simplement lui prendre ses oreilles pour accompagner le thé...
Melwyn ne savait pas quoi faire, elle continuait de regarder tour à tour les nombreux personnages qui se trouvaient face à elle, une fleur, magnifique, (c'est étrange, elle avait le vague souvenir que les fleurs de wonderland avaient toutes disparues (ou fuit??) lors d'une crise de colère de la reine rouge qui avait voulu les peindre....mais ce n'est qu'un souvenir, comment savoir, d'ailleurs Melwyn ne savait même pas si elle était originaire de Wonderland, ce pays lui semblait familier...). Il y a également une humaine, qui semble toute gentille, mais Melwyn sait par expérience qu'il ne faut pas se fier aux apparences...un chapelier avec un chapeau aussi beau que le sien, ce chapeau était tellement grand qu'il devait cacher quelque chose dessous, une reine rouge et un autre lapin tout mité qui ne ressemblait en rien au lapin blanc...

Bon, ce serait bien que le lapin blanc se réveille, parce que je ne vais pas rester là longtemps moi...trop de monde, et surtout ils ont l'air de me prendre pour une simple humaine, ou quelqu'un de gentil...Je ne fais pas amis, amis comme cela moi, d'ailleurs, si je savais qui je suis et ce que je suis, je n'en serais pas là...

Fleur s'avanca vers le lapin blanc, aussitôt Melwyn fit un imperceptible geste, sa main se rapprocha de son bâton, tout en avancant légérement, de façon à protéer le lapin si cette créature lui voulait du mal...Melwyn n'avit qu'une envie, partir, mais elle ne pouvait pas laisser le lapin blanc étendu là au milieu de tous....elle avait bien une solution mais elle n'était pas sûre que cela plairait...

Fleur, qui s'était sentie comme pétrifiée un court instant, repris d'un coup ses esprits. Autour d'elle, en plus des cendres qui semblaient s'être déplacées instantanément, une couche de poussière recouvrait tout le monde, même ses sublimes feuilles et ses délicats pétales étaient noircis par un léger monticule de saleté. Horrifiée, elle se secoua violemment, agitant dangereusement son pistil. Enfin propre, elle se rendit compte qu'une personne avait disparue. Lola et le chapelier étaient toujours plantés comme des piquets, c'était assez anormal. Que s'était-il donc passé?

Le lapin blanc -ou gris, elle ne savait plus vraiment- était toujours allongé, mais la montre qu'il serrait fort contre lui luisait légèrement. Avait-elle arrêté le temps? Depuis quand était-elle immobile ici? Les pensées de Fleur étaient floues, comme si un hiver bien trop long l'avait forcée à rester endormie en attendant un printemps qui n'arrivait pas.

Lentement, la tige endolorie pas l'absence de mouvements, le Lys s'avança vers le lapin grisâtre, ou plutôt vers la montre qui brillait toujours de sa pâle lueur dorée. Elle semblait avoir été ouverte, ce qui l'intrigua davantage encore. En l'observant de plus près, elle remarqua un petit papier plié en trois et demie.

- Un mot... Ce doit être cette Melwyn, qui a disparu. Mais quel étrange langage, je ne parle et ne lis que le floral et le royal... Qu'a-t-elle bien pu nous dire?

- Un mot... Ce doit être cette Melwyn, qui a disparu. Mais quel étrange langage, je ne parle et ne lis que le floral et le royal... Qu'a-t-elle bien pu nous dire?

Ces mots semblaient être les premiers que la Reine entendait depuis bien longtemps. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'avoir séjourné longtemps en ce lieu qu'était la maison en ruines du lapin gris. S'était-on joué d'elle? Si c'était le cas, elle n'hésiterait bien évidemment pas à couper les têtes de tous ceux qui avaient osé l'indisposer ainsi!

Mais en se retournant, elle se rendit compte que le chapelier et la jeune fille -Lola, à ce qu'il lui semblait-, étaient aussi immobiles que les statues qui ornaient les couloirs de son château. Quant à Fleur de Lys, elle était auprès du lapin-blanc-devenu-gris et tenait un petit papier entre ses feuilles. C'était d'ailleurs ses mots que la Reine venait d'entendre. Elle s'approcha de la plante, avec l'étrange impression d'être restée assise dans un carrosse tellement longtemps qu'elle n'arrivait plus à déplier les jambes.

-Eh bien, Fleur de Lys, que s'est-il passé ici? Et que faites-vous donc avec ce papier?